In NOMINE SATANAS
Elle souffre aux poignets et aux tibias ; des fils de fer rouillés la retiennent prisonnière et lui entaillent la peau ; des perles de sang glissent le long de son bras.
Elle a froid aussi, à cause de cette transpiration malsaine qui lui recouvre le corps : celle de la peur. Une peur qui vous fait perdre toute notion de vie, qui vous entraîne en des lieux où tout est néant, où la nuit n’est plus qu’un cauchemar.
La faible lumière vacillante, que l’unique ampoule de ce lustre délabré projette sur elle, lui glace le sang. Elle voudrait hurler, mais sa gorge est tellement nouée qu’elle ne peut que gémir.
Des larmes coulent de ses yeux ; elle pleure parce qu’elle est nue, attachée sur un lit en acier et qu’il la fixe de ses yeux de chien malade.
La souffrance est morale bien plus que physique. Ce regard malsain qui lui détaille le sexe, les seins, les jambes, le visage, lui fait autrement plus mal que s’il lui promenait une main sur le corps.
Lui, salive de ce spectacle, appuyé contre une commode délabrée. Il jouit en maître du tableau que lui procure sa victime terrorisée et offerte.
Ecartelée, les yeux emplis de terreur, le visage délavé par les larmes, elle lui donne tout ce qu’il désire. Ses cris, ses pleurs, l’amusent et il tape du pied sur les lattes du parquet pour battre la mesure.
Le lit n’a ni matelas, ni draps, juste des fils de fer tressés et rouillés. Couchée sur le dos à même le sommier, elle se mutile à chacun de ses mouvements trop brusques. La douleur n’est rien, comparée à l’ignominie de ce regard qui l’horrifie au plus profond de son être. Elle a l’impression de baigner au coeur d’un océan d’excréments. Elle se sent si sale, si abjecte, que jamais plus elle ne pourra se regarder dans une glace sans vomir.
L’homme a réussi à l’abaisser au plus bas de l’échelle humaine.
Elle a dépassé les barrières de la raison... ses yeux ne reflètent plus rien que le vide abyssal de l’extrême noirceur de l’âme. Elle n’est plus qu’une bête blessée que la peur a rendu folle. Son instinct animal a repris le dessus et ses pensées ne sont plus que : tuer ou mourir.
Quand l’homme se jette sur elle avec violence, les hurlements de la femme redoublent. Non de terreur, comme il le croit mais de haine... une haine infernale qui déferle dans son corps, dans son esprit.
Il éclate de rire ! Un rire de dément.
Il accompagne ses cris de grognements barbares et salaces.
Elle se débat avec une force inhabituelle ; le sommier est prêt à céder sous les assauts conjugués.
Ses dents claquent dans le vide, avec une seule intention : celle de mordre, de déchiqueter son prédateur, de le tuer en attaquant sa gorge et de se repaître de son agonie. Elle cherche le sang qui assouvira sa vengeance.
Elle ne parvient à rien et d’un coup tout s’affaisse en elle. Quelque chose vient de casser dans sa tête.
Elle veut mourir à présent, il est trop fort, elle n’a plus de force.
– Tuez-moi, murmure-t-elle.
– POURQUOI ? crie-t-il d’une voix aiguë. Jamais, tu m’entends, enfant de Satan ! crache-t-il hargneux.
Elle le regarde avec des yeux vides de toute expression, sans peur. Mais les derniers mots de l’homme ont réveillé son cerveau.
Pourquoi l’a-t-il appelée enfant de Satan ? Pourquoi ne l’a-t-il pas encore violée ? Il n’a rien fait d’autre que de la kidnapper et de l’amener ici, dans ce taudis.
– Que me voulez-vous ? gémit-elle.
– TE PUNIR ! Te punir d’être belle et...
Sans terminer sa phrase, il saute du lit et va jusqu’à la fenêtre.
Un couteau à cran d’arrêt apparaît dans sa main et son regard se fait glacial.
Elle voit l’éclair de la lame se refléter dans les yeux jaunes du dément.
Elle imagine qu’il va la découper avec son couteau mal aiguisé, lui ouvrir le ventre lentement, lui arracher un oeil... Ses pensées dérivent en un instant vers les plus abominables supplices de la création.
Une nausée la submerge, un goût rance envahit sa bouche. Son visage vire au gris, des cernes violettes enflent sous ses yeux, ses intestins se relâchent et déversent leur contenu sur le sol. Elle ne se rend compte de rien. Son regard se fixe et ne lâche plus l’ampoule au plafond.
Les murs s’approchent et s’éloignent d’elle. Son univers bascule dans un cauchemar indescriptible. Ses dernières pensées ne sont plus que haine et souffrance.
Aucun son ne sort de sa bouche.
L’inconscience l’arrache au martyre...
Elle se réveille en sursaut, quelques minutes plus tard, dans le noir, les yeux fous ; ses cordes vocales engourdies ne produisent que des gargouillements secs.
Elle pleure longtemps pour décharger son esprit de la peur.
Elle se recroqueville sur elle-même pour se réchauffer. Elle n’a pas remarqué que ses liens étaient coupés. Elle attend que l’homme revienne achever son travail.
Dix minutes, une heure, s’écoulent... Le temps passe... Elle n’a plus aucune notion de vie... son esprit est éteint, aucune pensée cohérente ne vient la sortir de son état léthargique.
Un bruit ! Le craquement d’une latte de parquet la fait sursauter.
Tremblante, elle cherche ses vêtements et ne les trouve pas. Ils ont disparu. Elle s’éloigne du lit en longeant le mur, un bras sur ses seins. Elle bute sur une chaise et tombe. Ses jambes n’ont plus de force pour la porter, son épaule lui lance une onde de douleur et sa tête tourne légèrement.
Immobile par terre, épuisée, elle écoute un instant le silence de ce taudis. Le souffle d’une respiration derrière la porte fermée se laisse percevoir. Tétanisée par la peur, elle attend, l’esprit vide.
Un trait de lumière jaillit sous la porte : une lumière blanche aux reflets rouges.
La porte cède.
Le cadenas tombe au sol. Le bruit métallique et sonore se répercute dans l’immeuble abandonné de ce quartier en démolition.
La lumière du couloir éclaire l’homme en ombre chinoise. Ce n’est pas celui de tout à l’heure, celui-là est gigantesque en taille et en muscles. Elle le savait avant même qu’il n’ouvre la porte.
Elle n’a plus peur.
L’inconnu la dévisage avec douceur ; ses yeux brillent dans la pénombre.
Sa voix grave emplit l’espace de la masure :
– Tu m’as appelé, jeune fille... je suis venu. Je suis là pour te servir, dit-il amical.
Il hoche la tête en la détaillant. Une grimace lui déforme les traits un instant.
– Tu as besoin de soins et de vêtements. En voilà, dit-il en tendant une main vide.
Elle fixe cette main qui l’hypnotise et l’attire avec force.
Elle voudrait se relever, une plainte s’échappe de ses lèvres et elle s’écroule au sol. Le couteau fiché dans son dos tombe au sol. Elle sursaute et reste tétanisée sur place, en sentant le sang couler le long de sa colonne vertébrale. Un filet rouge qui grandit de seconde en seconde.
– Aidez-moi... je vous en prie... dit-elle en sanglotant, sa vie courant le long de ses reins.
Ses yeux se voilent et se ferment... Elle sent une main se poser sur sa blessure, les douleurs s’estompent rapidement. Une autre lui prend la sienne pour l’aider à se relever. Elle ouvre doucement les yeux pour remercier l’homme de sa gentillesse, mais il n’a pas bougé.
La sensation se fait plus forte, des mains la touchent en tout sens, seulement il n’y a personne à côté d’elle. Son esprit dérape un instant vers le gouffre insondable de la folie, puis tout cela lui semble naturel, normal. Même la pièce, avec cette lumière venue de nulle part, devient plus accueillante. La peur a reflué loin de son corps et de ses pensées. Les mains qui la parcourent se font de plus en plus douces et affectueuses ; ses seins, ses fesses, son sexe, sont caressés avec tant de délicatesse qu’elle gémit de plaisir sans aucune honte devant l’homme qui la regarde en souriant. Son esprit savoure ce moment de bonheur avec une rare intensité. Rien, non rien, ne pourrait venir lui gâcher cet instant, elle le sent au plus profond d’elle tandis qu’une vague de jouissance monte.
Des voix fluettes et rieuses papillonnent en un langage inconnu autour d’elle. Les mains invisibles la nettoient de toute impureté en la caressant avec légèreté. Elles massent son visage, lui chatouillent le ventre, la font jouir quand elles pénètrent entre ses lèvres humides, lui pétrissent les seins...
Elle ne sait combien de temps cela a duré, mais c’était si bon de sentir ces mains sur elle, qui l’ont soignée, aimée, habillée...
Elle examine ses poignets et c’est avec joie qu’elle constate qu’il n’y a plus aucune trace de liens et que toutes ses blessures ont disparues, gommées par la voix de cet homme.
– Qui êtes-vous ? demande-t-elle d’une voix enfantine et joyeuse.
– Ton Serviteur et Maître ! répond-t-il avec aplomb en lui faisant une révérence.
Elle ne comprend pas... Elle ferme les yeux et les rouvre aussitôt.
Il est toujours là !
– Tu vas mieux, à ce que je vois. Tiens je t’ai apporté une surprise ! lance-t-il gaiement.
D’une main, il attrape une chose dans le couloir et la jette au milieu de la pièce.
Elle recule devant le cadavre de l’homme qui l’a kidnappée. Son regard contemple la scène avec froideur. Une haine infernale coule dans ses veines, il n’a pas assez souffert ! La mort est trop belle pour cette pourriture. Il doit payer au centuple ce qu’elle a enduré.
Elle gronde d’une voix rauque et puissante :
– Qu’il brûle en enfer !
Sa voix ne réveille aucun écho.
– Ainsi soit-il, dit l’homme en souriant.
Elle se tourne vers lui, un sourire éclatant sur les lèvres. Elle se sent soulagée et tellement bien dans son corps retrouvé. Elle découvre la magnifique robe noire que les mains lui ont apportée et comme une enfant applaudit en s’émerveillant. Un châle blanc lui couvre les épaules. Des bas lui gainent les jambes. Elle porte une paire de bottines en cuir. Oui, tout va mieux...
– Je m’appelle Ophél...
– Je sais comment tu t’appelles ! Ophélie. Nous devons partir, je n’aime pas cet endroit.
Elle l’approuve et le suit avec précipitation. Elle jette un dernier regard au cadavre de son tortionnaire.
Il ne reste plus qu’un tas de cendres.
– Poussière, et tu retournes poussière, gronde la voix du géant. Tu n’as pas à avoir peur Ophélie, si je devais te tuer tu serais déjà morte. Allez viens, ta nouvelle vie t’attend.
Elle le regarde avec incompréhension, puis elle pense à lui comme à un sauveur. Et elle oublie les mauvais souvenirs de cette soirée.
Ils quittent l’immeuble dans lequel le dément avait amené Ophélie pour la punir d’être belle et...
Tout est en ruine autour d’eux. Une odeur fétide règne dans l’air, une odeur de vomi rance qui lui remue les tripes.
– Ces immeubles devraient être détruits, déclare abruptement Ophélie.
Il claque des doigts.
– Viens, ordonne-t-il.
Ils se mettent à courir main dans la main. Ils galopent sous les étoiles comme des écoliers. Elle est heureuse.
D’un seul bloc, les immeubles s’affaissent, ensemble, dans un fracas infernal, comme si une main géante venue du fin fond de l’univers avait tout écrasé en une seconde.
Elle se retourne pour regarder la poussière qui s’élève dans le ciel et elle glisse. Non, elle s’envole avec lui dans les airs. Elle retombe entre ses bras.
À ce moment là, elle voit son visage !
– Tu es déçue ? Tu voulais me voir avec les yeux rouges, des cornes et une tête de bouc, s’exclame-t-il en riant. Je ne suis pas un diable, ni un démon !
– Alors, qui es-tu ? Un ange ? Et quel est ton nom ?
– Que préfères-tu ? Un ange ou un démon ?
– Je ne sais pas... les deux...
Elle baisse les yeux...
– Mon nom sera celui que tu voudras ! Mais je t’en prie, pas Lucifer, ni Belzébuth, ni Azazel. Un nom d’ici : Paul, Adrien, Georges... Halkan ? Quelle drôle d’idée ! Il me va bien. Je suis d’accord ! rit-il.
Elle n’a pas ouvert la bouche et le fixe, hypnotisée.
Il la dépose.
Elle accepte tout ce qu’il est sans poser de questions. Elle ne le peut pas d’ailleurs. Sa vie ne lui appartient plus.
– Je suis Halkan Athory ! Maître et Esclave d’Ophélie ! prononce-t-il d’une voix profonde. Le monde est à nous. Viens, la voiture est là.
Il désigne une voiture blanche. Un chauffeur en livrée en descend, ôte sa casquette et ouvre les portières.
– Madame, Monsieur, dit-il cérémonieux.
– Mais c’est une voiture de luxe qui coûte des millions !
– Oh ! s’exclame-t-il, à peine le prix de la rivière de diamants que tu portes au cou.
Elle y porte sa main et découvre le collier de pierres précieuses. Elle chancelle.
– À la maison, Alfred.
– À vos ordres Monsieur.
Le réveil, à sept heures quinze minutes, lança ses ordres électroniques et un sifflement jaillit du petit haut-parleur.
Ophélie ouvrit un oeil et poussa les draps. Elle frissonna.
Elle fit comme à l’accoutumée et partit au travail. Elle était secrétaire dans une grande société.
Elle arriva à l’heure et pointa avec sa carte magnétique. Elle avait tout oublié, non... elle pensait à ce rêve dément, au cauchemar de cette nuit, et à Halkan. Un sourire naquit sur ses lèvres à son souvenir.
La secrétaire générale fonça sur Ophélie dès qu’elle posa son sac sur son bureau.
« Tiens, voilà vieille peau. Qu’est ce qu’elle me veut encore cette saloperie ? »
– Mlle Dell, persifla la vieille secrétaire, où étiez-vous hier ? fit-elle sur un ton méprisant et sans attendre de réponse continue : vous recevrez une lettre de mise en disposition par pli recommandé. Vous pouvez partir, Mlle Dell ! Votre remplaçante est déjà là !
Ophélie vacilla et s’effondra sur la chaise. Elle bégaya :
– Où... où j’étais hier ? Mais, c’est imposs...
– Il n’y a pas d’excuses à votre comportement de dévergondée, Mlle Dell ! cracha la vieille peau. C’est votre punition ! ricana-t-elle.
Et tous ses souvenirs lui revinrent en mémoire, comme un ouragan dévastateur. Elle hurla ! Ses poignets et ses tibias lui lancèrent des impulsions de douleur. Elle releva ses manches tâchées de sang sous le regard horrifié de la vieille secrétaire.
– Et en plus vous êtes sadomasochiste ! tonitrua la vieille fille. QUELLE HORREUR ! acheva-t-elle en s’évanouissant.
La tête de la secrétaire, en chutant, heurta le coin de la table qui lui perfora la calotte crânienne. Un bout de cervelle resta accroché et se balança dans le vide avant de tomber dans les cheveux de Madame Quinche.
Des collègues surgirent dans le couloir.
Les mains d’Ophélie se couvraient du sang qui coulaient de ses coupures aux poignets. Ses yeux emplis de folie effrayèrent les premiers arrivants.
Ses collègues regardèrent la scène horrifiés, plusieurs vomirent immédiatement leur petit déjeuner, ajoutant d’autres débris sur le cadavre de Madame Quinche.
– ELLE L’A TUÉE ! s’exclamèrent-ils. C’EST UNE MEURTRIÈRE !
Dans la panique qui s’ensuivit, toutes les tables furent renversées, des personnes blessées.
Un agent de la sécurité arriva sur les lieux et tira plusieurs fois sur le cadavre de madame Quinche. Il souffla sur le canon et la fumée se dissipa. Il rit de sa bonne blague et se suicida d’une balle en pleine tête.
Ophélie s’évanouit à son tour...
Une main lui tapote la joue. Elle hurle !
– Ophélie ! C’est moi Halkan !
Elle arrête de crier et le fixe. Ses yeux quittent son visage et embrassent la pièce luxueuse dans laquelle ils se trouvent. Elle est allongée sur un grand lit à baldaquin.
– Oh ! Halkan, j’ai fait un affreux cauchemar !
Elle se jette dans ses bras.
– Allons, ce n’est qu’un mauvais rêve.
– J’ai rêvé que Madame Quinche se tuait dans mon bureau et qu’un garde ensuite venait l’achever.
– Humm... émit Halkan. C’est presque ça.
Elle recule effrayée.
– Qu’est-ce qui est presque ça ?
– Madame Quinche a été effectivement abattue dans ton ancien bureau de secrétaire par un garde qu’elle avait surpris en train de se masturber devant ta photo, avant qu’il ne se suicide.
Ophélie a du mal à avaler sa salive après ce que vient de dire Halkan.
Il la regarde attentivement.
– Tu ne veux pas !
– Non ! C’est trop affreux...
Halkan lui passe une main sur le visage...
Elle a mal aux cordes vocales à force de crier. Que lui veut cet homme ? Pourquoi l’a-t-il attachée sur ce lit ? Elle a peur ! Son regard lui fait peur.
Elle pleure. Elle pleure parce qu’elle est nue, les jambes écartées, et que cet homme détaille son sexe, ses seins, son visage, avec un regard de chien malade.
Il parle :
– Je vais te punir ! Te punir d’être belle ! Et ta punition sera...
Il ne finit pas sa phrase et se jette sur elle.
Elle hurle d’une terreur sans nom !
Elle se débat, mais l’homme assujettit sa prise sur elle.
– Tu n’es qu’une dévergondée ! crie-t-il en riant.
Il saute sur le lit. Les fils de fer du sommier pénètrent les chairs d’Ophélie avec violence et déchirent davantage sa jolie peau.
– Je ne vais pas te tuer ! Je vais te laisser ici, toute nue, bave-t-il, LIBRE. Tu devras rentrer nue chez toi ! Nue ! À poil ! hurle-t-il, ton joli petit cul à l’air.
Il s’éloigne, s’approche de la fenêtre en soufflant. Il défait son pantalon et commence à se masturber.
Il asperge Ophélie et se rhabille.
Un couteau apparaît dans sa main. Il coupe les liens d’Ophélie.
Avec un dernier regard de haine sur elle, il part en éteignant la lumière et en riant haut et fort.
Ophélie hurle :
– Qu’il brûle en enfer !
Le rire se fait plus fort. Un trait de lumière jaillit sous la porte ; une lumière blanche aux reflets rouges. Le bruit de pas s’éloigne...
De rage, Ophélie bondit vers la porte. Elle s’entrave sur une chaise et sa tête explose sur le coin de la commode.
– Ainsi soit-il... répond l’immeuble en écho.
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